Quand on vous presse… c’est souvent qu’on veut éviter que vous pensiez.
- Stéphane AVJ Courtemanche
- 23 avr.
- 2 min de lecture
🕒 Quand on vous presse… c’est souvent qu’on veut éviter que vous pensiez.
(The English version follows: If they rush you, it’s often to stop you from thinking.)
La vérité reste vraie demain.Mais le mensonge, lui, a une date de péremption.
Et c’est pourquoi les manipulateurs adorent créer un sentiment d’urgence :
— Il faut agir maintenant.
— Partagez avant qu’il ne soit trop tard.
— Signez tout de suite, sinon…
Quand un message vous presse, ralentissez. Voici trois signaux d’alerte :
Le discours vous pousse à réagir sans recul.L’émotion domine : stress, peur, adrénaline. C’est voulu. Cela empêche la réflexion.
On vous propose un raccourci.Le message semble simple, trop simple : “Voici la vérité, il faut agir.”Mais où est l’analyse? Où sont les nuances?
L’absence de délai devient un piège.Vous n’avez “pas le temps” de poser de questions. Si vous en posez, vous êtes “l’ennemi”.
🎯 L’urgence authentique existe.Mais elle ne cherche pas à vous contrôler.
Le vrai test : avez-vous encore le droit de réfléchir?
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If they rush you, it’s often to stop you from thinking.
Truth lasts.Lies expire quickly.
That’s why manipulators love urgency.
— “Act now!”
— “Share before it’s deleted!”
— “Sign immediately or miss out!”
If a message pushes you to rush, pause. Here are three red flags:
You’re reacting instead of thinking.Your emotions spike—stress, fear, urgency. That’s intentional. It hijacks your logic.
You’re offered a shortcut.The message is too simple: “This is the truth. Do something now.”But where’s the analysis? Where’s the nuance?
No time for questions.You’re not allowed to pause. If you do, you’re “against the cause.”
🎯 Real urgency exists.But it doesn’t ask you to stop thinking.
Ask yourself: Do I still feel free to reflect?
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